22.04.2021

Les dérobées fourragères s’exposent

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Début avril, une cinquantaine de techniciens de négoces et coopératives agricoles se sont réunis à la Ferrière-en-Parthenay (79) sur l’un de nos 7 pôles experts fourragères où nous évaluons nos produits. Hébergées sur les parcelles de l’éleveur Fabien Jamet, les vitrines végétales de ce pôle expert présentaient nos différentes variétés de ray-grass d’Italie et nos mélanges pour dérobées fourragères hivernales.

Après une présentation des récentes variétés de ray-grass d’Italie issue de notre programme de sélection (RIPSY, MIXY), les échanges ont porté sur l’intérêt des légumineuses au sein des dérobées fourragères ainsi que sur la conduite de celles-ci afin de gagner en rendement et valeur alimentaire.
Ainsi notre mélange M-PRIMO associe la variété de trèfle incarnat précoce ALDO à des ray-grass d’Italie. La précocité de cette variété permet de garantir sa présence dans le fourrage bien que la croissance végétative du trèfle soit généralement plus tardive que celle des ray-grass.

Cérience dérobées fourragères

Les mélanges M-BEAUTIFUL ou encore M-DYNAMIC permettent d’accroitre la qualité alimentaire des fourrages grâce à l’introduction de nos dernières variétés de vesce commune (RUBIS) ou de vesce velue (NICKEL, SAVANE) ; des légumineuses dont la valeur alimentaire est supérieure à celle des trèfles annuels !

Le rôle agronomique de la dérobée a également été abordé. Là aussi, les mélanges à base de légumineuses présentent un intérêt du fait de leur capacité à fixer l’azote atmosphérique dont une partie sera rétrocédée à la culture suivante (arrière-effet). Sur le plan agronomique, notre dernière innovation M-VALO consiste en un mélange ou le seigle multicaule se substitue au ray-grass d’Italie. L’objectif est de produire un fourrage de qualité tout en s’affranchissant des limites du ray-grass d’Italie qui assèche superficiellement le sol, ce qui peut être préjudiciable si un maïs est implanté après la dérobée.

La journée s’est déroulée dans le respect des règles sanitaires en vigueur.
Pour en savoir plus, lire l’article de la Nouvelle République